mardi 1 mars 2011

GAINSBOURRIN

25 ans aprés, Serge voudrait-il toujours Fuck la belle Whitney ?
                                                                          


Il est de bon ton de trouver toutes les qualités aux défunts, là on commémore les vingt ans de la disparition de Serge Gainsbourg qui fut de son vivant conspué, insulté mais aussi vénéré comme toute star qui se respecte. Avec la mort, l'Artiste devient intouchable, je reviendrai sur les cas typiques Cloclo et Dalida...Mais là le peintre et poéte maudit est un mythe, une îcone ...
Evidemment, on ne peut comparer Gainsbourg à personne, unique en son genre, même si quelques héritiers se revendiquent ou pas de lui (Biolay, Murat..) Mais dans les concerts de louanges entendus partout cette semaine, je trouvais quand même qu'on lui pardonnait bien facilement quelques anecdotes, pas bien méchantes quoique...
Ses mélodies ne m'ont jamais fait vibrer et bizarrement celles que je trouvais réussies etaient empruntée à de grands classiques : Chopin ,Liszt, Brahms...(Lemon Incest, Babe alone in Babylone, Jane B...) il y a bien sur les textes composés de jeux de mots subtils mais il y en eut d'autres un peu légers ( l'Ami Caouette me fait la tête , cacahuéte...) et pour le beau Sacha Distel en perte de vitesse en 1981 l'inoubliable "On n'est pas des grenouilles" , pour Sacha c'était un beau cadeau, lui qui à la fin de sa vie clamait partout fiérement que son dernier album était produit par le même producteur d'Alliage... Je crois que Serge a du rigoler quand même , comme il a du rire en mettant Les sucettes dans la bouche de l'innocente France Gall...
Mais bien souvent, il devenait quand même un gros bourrin, comme le soulignait si justement Pierre Desproges," il était devenu pathétique et c'était plutôt les Drucker/Sabatier/Foucault qu'il fallait blâmer d'inviter un alcoolique", car ils en profitaient largement, d ailleurs le si gentil Drucker en l'invitant à s'asseoir aux cotés de Whitney Houston ne pouvait pas ignorer que ça déraperait, ainsi ça lui fait sa seule anecdote...qu'il raconte depuis 25 ans en pouffant faussement géné ...Honte à Drucker...
Michel Denisot l'invite en 1986 dans l'emission Zénith , là je pense que le dérapage avec Catherine Ringer n'était pas prévu, car ce soir là Gainsbarre n'était pas encore trop entamé. Rendons hommage au flegme de la Ringer qui s'est tout de même un peu énervée lorsque le grand poéte l'a traitée de  putain , de salope...Le beau Serge a eu de la chance d'être déjà intouchable car j'aurais été Fred Chichin, je crois que les "deux baffes dans la gueule" qu'il avait promis à la grande Catherine, je lui aurais mis sur sa tête d'ivrogne, y'a des limites quand même, ces Dieux qui se croient tout permis (le récent épisode de Galliano nous le prouve encore ) ...
Je trouve aussi que Charlotte la fille prodige est un peu surestimée aussi, si elle créve vraiment l'écran à ses débuts (adorable effrontée) ses dernieres prestations au cinoche sont loin d'être réussies ( l'horrible Antéchrist) mais celle qui est la coqueluche des Bobos ne tient absolument pas la route avec ses disques , hormis 2 ou 3 titres ,l'ensemble est soporifique, prétentieux et raté je trouve...Et sur scéne, alors là on a mal pour elle, tant elle n'est pas faite pour ça, pétrifiée de trac, on sent le malaise et ne se décoince jamais...

Doctor's order's : Gainsbourg Forever, depuis vingt ans et pour longtemps probablement mais Charlotte Forever , non, Charlotte de temps en temps plutôt...Et puis Jane Birkin qui vécut plus de dix ans avec celui qui maniait si bien la langue Française, ne sait toujours pas qu'on dit UN panier et pas UNE panier , c 'est bien la peine...

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